Samedi 5 août, 10 h.
Réveil surpris !
Déjà cette heure-là!
Je suis censé relater ce qui s'est passé après l'épisode du sanctum céleste.
Qu'en est-il de la transcription du lot de questions que j'avais destinées au trio d'experts ?
Jamais je ne parviendrai à tenir le rythme.
Toute la semaine, j'ai travaillé sur la mise en place de mon site et ai commencé à dresser les pages.
Ce matin, je voulais progresser, mais c'est évident, je n'irai pas loin.
Je vais tenter ce tenter ce raccourci.
L'annonce d'un examen à réaliser pour sur ma prostate n'arrange rien. Cela m'a replongé dans l'époque noire où j'ai dû être opéré du cœur. En repensant à cela, ce n'était pas si terrible puisque ça m'a incité à écrire, surtout pendant la période de la COVID. Et maintenant, cela semble s'épanouir. Mais si des problèmes de prostate viennent me prendre par les "bijoux de famille", ce ne sera pas évident, et tout ce qui bouillonne dans la tête risque de rester parole perdue.
Le mauvais compagnon n'est pas toujours celui qu'on croit.
Il est impératif que je consigne rapidement les idées principales, car cet après-midi, j'ai promis à ma fille de faire un tour en ville.
Tandis que j'avale mes tartines et bois mon café, je me remémore ce que "Spinoza" m'a dit via ChatGPT. En substance, il m'encourageait à rechercher l'essence de l'univers derrière la nature. C'est ce qui m'avait inspiré pour l'exercice du sanctum céleste dans le précédent épisode, car dans la formule de départ, il est question de la sublime essence cosmique qui devrait pénétrer tout mon être tout entier pour aller communier dans le sanctum céleste. J'ai donc refait l'exercice en l'adaptant dans un contexte beaucoup plus maçonnique et martiniste. Cela m'a satisfait certes, mais j'avoue, je n'ai rien trouvé d'intellectuellement et émotionnellement transcendant ! Oui mais devais-je m'attendre à une révélation ou à un contact à retrouver peu à peu ?
J'ai donc poursuivi dès le matin par un jeu de bain musical qui ne s'est pas arrêté. Mes playlists de musique de relaxation tournaient les unes après les autres. J'ai également tenté de me connecter à différentes choses que je rencontrais : l'eau qui coule du robinet, au moment de faire la vaisselle, les éléments alchimiques en définitive, la chaleur du soleil, l'air que je respire, me promener en conscience, comme il est conseillé dans certains exercices de méditation bouddhiste. Bref, tout ce que j'avais fait dans cette époque que je ne voulais plus voir, où je m'adonnais à des pratiques que certains venus de l'extérieur pourraient considérer comme des pratiques d'illuminés.
À l'heure qu'il en est, j'en resterai donc aux exercices de pleine conscience, de relaxation, de sophrologie, mais je n'irai chercher les éléments de type "transcendantaux" qu’avec une infinie prudence. Encore faudrait-il d'ailleurs que j'en trouve. A cet égard, l'exercice du sanctum céleste me semblait quelque chose d'intermédiaire qui ne plongeait pas trop sur la détermination du divin, car tout le problème tourne autour du divin. Quand je mets "divin", j'en suis au sens de Spinoza et pas au-delà.
Cela m'amène à réfléchir à l'évolution de ma pensée. J'ai constaté que ma façon de percevoir le monde a changé au fil de mes interactions : avec mes lectures, mes expériences, les rencontres, les groupes auxquels j'appartenais et, il faut le dire, des circonstances que certains qualifieraient de fortuites et que d'autres nommeraient providence.
Il faut bien que je tire la conclusion que l'on croit que sa pensée est quelque chose d'individuel et indépendant, mais qu'en définitive, ce n'est pas exact. La pensée est quelque chose de systémique, comme pourrait le dire l'ami Grégory BATESON . Je pense qu'il faudrait d'ailleurs que je lui pose la question via CharGPT. Mais avant cela, définissons nous-mêmes le concept. Il faudra le mettre à l'épreuve ensuite.
Revenons à la musique, elle m'a remis au contact avec une réalité qui joue dans ce phénomène : les émotions. Notre rationalisme, quoi qu'on veuille en dire, n'est pas à l'abri des émotions et de l'affectif. Il n'est pas non plus à l'abri des automatismes de notre cerveau, puisqu'il y a tout ce qu'on connaît au niveau des biais cognitifs. Donc, cette vision de notre raisonnement individuel et indépendant me semble illusoire. Il s'agit, à mon avis, plus d'un idéal vers lequel il faudrait tendre. Avec quelques réserves néanmoins, car une pure indépendance d'esprit ne nous couperait-elle pas des interactions avec le reste de nos Frères Humains (Ce "Frères" est un emprunt à François Villon, il inclus nos sœurs dans le concept, un peu comme quand on parle de l'Homme).
Je suis quasiment certain que le fait de baigner dans un système de pensée et dans une culture modèle notre manière de penser et de voir le monde. Au même titre que l'individu dans le monde, parce qu'il agit en retour sur le monde et sur le groupe. Sa pensée serait comme quelque chose de viral qui peut "contaminer", modeler la pensée des autres. Je suis intimement convaincu que dans ce mécanisme, la transmission passe par le support des émotions. Je ne vous apprends pas que des idées qui plaisent se diffusent mieux que des idées qui ne plaisent pas.
Pour en revenir à la musique, me relie-t-elle à l'autre plan, à l'essence de l'univers, ou est-ce dû à un conditionnement que j'ai reçu et que je me suis imposé pendant une période de ma vie, où je m'adonnais à ces activités parallèles ? Ou est-ce dû à un message que je reçois de l'univers ? Quand je parle de messages, ne nous méprenons pas. J'entends des interaction de données, de forces, d'énergie qui viennent à moi et repartent ? (Aïe aïe aïe, j'ai prononcé le mot "énergie". On se croirait dans un délire du courant du Nouvel Age).
Bien, il est temps de revenir à mes dialogues, sinon tout cela se perdra et sera difficile à insérer dans le récit.
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