Le "Rosarium Philosophorum", ou le Rosaire des Philosophes, est un texte alchimique datant du Moyen Âge. Il fait partie de la tradition hermétique et était inclus dans diverses compilations de textes alchimiques.
Le texte est souvent associé à une série d'illustrations symboliques qui décrivent le processus du Grand Œuvre, l'objectif ultime de l'alchimiste, qui consiste en la transformation des métaux vils en or et la création de la pierre philosophale.
Les images et les symboles du Rosarium Philosophorum ont été interprétés de nombreuses façons, et ils sont riches en symbolismes complexes. Ils décrivent divers stades de l'œuvre alchimique, y compris la conjonction des opposés, la dissolution, la coagulation, et la rédemption.
Comme beaucoup de textes alchimiques, le Rosarium Philosophorum peut être interprété à la fois de manière littérale, comme un guide pour la transformation chimique, et de manière symbolique, comme une allégorie de la transformation spirituelle et psychologique. Le texte et ses images continuent à être étudiés et appréciés par ceux qui s'intéressent à l'alchimie, à l'ésotérisme, et à la psychologie analytique.
Sachant que la ville de Tournai (Belgique) était nommée Tornacum à l'époque romaine, j'ai intitulé ce site "Tornacum Philosophorum", car il est consacré au symbolisme de l'alchimie présent dans les rues de la ville de Tournai.
Ce mois de juillet 2023, j'ai découvert avec surprise que Skyblog allait fermer, et qu'il fallait sauver le contenu d'un de mes blogs.
Il s'agissait de https://hermesophia.skyrock.com répertorié encore pour le moment : "Tournai, un livre d'Alchimie à Ciel Ouvert".
Il faut avouer de je "déblogue" beaucoup mes idées. Ici, rien à voir avec les états d'âme d'un adolescent, mais à l'époque, c'est tout ce que j'avais trouvé pour publier des photos que j'avais prises dans la ville de Tournai, par rapport à des noms ou à des détails architecturaux où je voyais des rapports avec l'alchimie. J'avoue que c'est un peu un élément honteux de mon écriture. Un rationaliste ne doit pas s'adonner à l'ésotérisme. Quelle horreur !
C'est la raison pour laquelle, je vais tenter de rester discret. Quoique sur internet, la discrétion ..
C'est vrai que les sectes, gourous et illuminés de tout genre puisent allègrement dans cet univers de bric et de broc. Ma formation de psychopédagogue à l'Université de Mons, les enseignement de Jean Dierkens, mes lectures m'avaient amené à croiser un certain Carl Gustav Jung, qui, psychanalyste de son état, faisait très fréquemment référence à l'alchimie. Il y voyait comme des pensées fossiles de la conscience humaine, si j'ai bien compris notre homme. En effet, pour saisir la pensée de l'auteur, il faut se lever tôt et se coucher tard.
Je dois avoir un côté intellectuellement masochiste, car j'ai beaucoup lu ses livres. Pas tout, mais quand même un nombre que je considère comme respectable.
C'est donc grâce et à cause de Carl Gustav Jung que tout a commencé, mais il manque des pièces complémentaires que je dois vous présenter.
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Avec cette image, je construis un lien avec la fontaine mercurielle représentée à l'introduction du Rosarium Philosophorum.
À une période de ma vie, j'ai accompli un parcours ésotérique martiniste. Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur le lien qui suit, mais dans ce qui nous concerne ici, ce n'est pas d'une importance considérable. Cela a juste un lien avec moi et un certain Dieu Mercure. En martinisme, on doit se choisir un "Nomen". Ce mot bizarre désigne ce que vous pourriez comprendre comme un totem chez les scouts. Bref, un surnom, un alias qui est lié à une forme de guide symbolique qu'on choisit pour son évolution personnelle, mais également dans et avec le monde. Le phénomène (ou "fait Nomen") que je suis, amoureux de la pensée de Carl Gustav Jung, ne pouvait évidemment que choisir comme totem Mercure, Mercurius, Rosarium Philosophorum. Cela n'ira pas plus loin puisque, ayant accédé au dernier grade dans le Martinisme, je n'ai pas et plus la possibilité d'en changer.
Bref, toutes ces explications ont pour but de vous expliquer que Tornacum Philosophorum est est donc en lien avec mon Nomen et avec l'alchimie.
Ces pages n'existeraient pas si mon chemin n'avait pas croisé celui de Nicolas LERUITTE. À l'époque, mon ex-épouse et moi, en quête de spiritualité, nous étions tournés vers différentes approches dont le Martinisme. C'est ainsi que je rencontrai le Grand Maître de l'ordre pour la Belgique.
En dehors du Martinisme et de la Kabbale, il se passionnait aussi pour l'alchimie, sa spécialité était de faire visiter Bruxelles et de faire découvrir le symbolisme alchimique qu'il y avait dans l'architecture.
J'ai accompli plusieurs fois la visite avec lui ; le seul problème, c'est que tout ne reste pas en mémoire, comme souvent pour les enseignements de ce type. J'aurais dû noter comme me l'avais fort justement fait remarquer mon parrain en Maçonnerie et en Martinisme. Mais néanmoins, il m'en est quand même resté des souvenirs plus ou moins précis.
Ce sont ces souvenirs et ces regrets de na pas avoir noté (comme le dirait Jean) qui allaient provoquer une rencontre aussi inattendue que ce qui anime Tournai fin août.
A la mémoire de mon cher Azou
Il manque au tableau un alchimiste à quatre pattes nommé Azou, Fox Terrier de son état, qui m'amena à parcourir un nombre incalculable de rues de Tournai. Monsieur avait grand besoin de mouvements, et donc m'en fit faire, par la même occasion. Tandis qu'il levait la patte, moi, je levais les yeux au ciel et découvrais des détails architecturaux, des noms de rues auxquels je n'avais pas pensé et me rappelant les enseignements de Nicolas.
C'est ainsi que les rencontres inattendues des enseignements ésotériques et spirituels de Nicolas Leruitte avec les besoins très matériels d'un chien entêté me firent accomplir ces voyages à travers une ville, le temps et l'alchimie.
Au crépuscule des compagnons fidèles, voici le ChatGPT et Claude son alter-ego. Avec Azou, nous avions balayé d'un regard perspicace les horizons numériques à dépeindre, avec une petite pensée pour ce bon vieux blog d'Hermesophia, aujourd'hui silencieux. Mais voilà, je me heurtais au mur impitoyable de la documentation, à ce tissage délicat des liens. Puis l'intelligence artificielle a fait irruption, comme un mage moderne dissolvant les obstacles.
À présent, j'ai le privilège de consulter un maître de l'alchimie numérique. Certains chuchotent avec malice : "Mais quel scélérat ! Serait-ce le geste d'un simple écolier cherchant à jouer à entourlouper le maître ?". Mais demandez-vous ceci : si un jeune esprit utilise une calculette pour démêler les mystères des mathématiques, doit-il vraiment se contenter du papier et de l'encre ?
L'intelligence artificielle, cette lanterne magique des temps modernes, est à notre portée. Pourquoi donc se priver de son éclat ? Dans l'arène ésotérique, nombreux sont ceux qui s'approprient sans vergogne les trésors d'autrui, sans un mot, sans une reconnaissance. Moi, je rends au moins hommage à ma muse, à cette source lumineuse. Ainsi, interprétez-le comme bon vous semble.
Je lève mon chapeau à ces entités numériques. Sans elles, ce havre digital n'aurait pas la même saveur.
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