Ce 7 septembre, il fait extrêmement chaud. Je suis sorti faire un tour alors que le soleil se couchait. Les jours raccourcissent, et le cafard me guette.
Combien de choses évoluent actuellement dans ma vie? Évoluent, dans le sens de changer. La maison familiale est mise en vente. Je constate que, peu à peu, ma mère décline sur le plan intellectuel. Avec ma cadette, je sens que le compte à rebours du départ a commencé, même si cela pourrait encore durer.
Sur le plan professionnel, je pressens que je n'ai pas encore tourné la page, mais ce moment approche. En somme, je m'achemine lentement, mais sûrement, vers une fin. Ce n'est plus le début de ma vie que je gère ; c'est sa phase descendante, et au bout, l'abîme !
Cela fait des semaines que je dois contacter Aion. Mais pour préparer quoi ? Un groupe Martiniste que je ne saurais gérer ? Pourrais-je suggérer à mes Frères de créer quelque chose dans le cadre des ateliers supérieurs ? J'avoue commencer à douter, même si l'idée ne cesse de me tarauder.
L'intelligence artificielle m'a laissé en plan il y a deux semaines. Impossible d'accéder à Claude. Il demande un numéro de téléphone des États-Unis ou d'Angleterre, et mes tentatives ont échoué. J'ai également investi inutilement dans des noms de domaine. Je me sens bloqué dans mes choix et je tourne en rond, incapable de sauter le pas.
Côté travail, je devrais m'y mettre, mais la motivation fait défaut, malgré une recherche à mener. Depuis le départ de mon ex vers le sud, j'ai perdu le nord. Je parviens à gérer, mais pas à digérer.
Mon site semble ne pas vouloir émerger sur Google. Malgré des semaines d'efforts, il reste bloqué avec seulement trois pages référencées. Autant dire qu'il est quasiment invisible. C'est extrêmement frustrant. Si j'avais encore la foi, ce serait le moment de prier. Pour l'instant, tout ce que je peux faire, c'est essayer de lâcher prise et espérer.
Cette réflexion me ramène à cette notion d'espérance – non pas théologique, mais philosophique. Je devrais reconsidérer ce concept. Je croyais avoir tout éclairci, mais un retour à la case départ semble s'être produit. Espérer, c'est tout de même mieux que de se lamenter.
Mes pensées, à l'image des philosophes Flogos, Rosarium Philosophorum et Mercure, s'éparpillent comme de petites billes argentées. Comme on dit : "qui trop embrasse mal étreint". J'entends déjà le train. Son tumulte assourdissant se rapproche, et je cherche à protéger mes oreilles. Je tente aussi de quitter ce chemin avant que la nuit ne tombe.
Ce Martinisme Inconnu, qu'en feras-tu ? Vas-tu attendre éternellement que quelque chose se passe ou que ta vie s'éteigne ? Tu étais bloqué sur la notion du Martinisme sans croyance, mais le vrai problème n'est pas tant de croire comme dans la foi, mais de croire comme dans la confiance. As-tu confiance en ton projet ? Pour le moment, ton enthousiasme s'est estompé.
De ton aventure, il reste quelques jolis textes. Et encore ! Peut-être es-tu trop content de toi. Que restera-t-il finalement ? Rien d'autre que du vent. Retourne chez toi tant qu'il y a encore une lueur dorée à l'horizon. Et salue les vaches en chemin. Elles font comme toi : elles ruminent. Tu auras toujours de quoi écrire, mais ce jeu ne durera sans doute pas éternellement.
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